Test de santé mandaté par le SSA.
L’AISS estime que tous nos éleveurs devraient se mettre d’accord pour tester l’état de santé de leurs
animaux reproducteurs. À cette fin, notre association a établi des règles spécifiques qui doivent être
respectées pour que les chiens ISSA soient approuvés pour la reproduction.
Les tests de santé suivants sont obligatoires (PAS facultatifs) pour les chiots de qualité de
reproduction de l’ISSA Shiloh Shepherd nés à partir de mars 2016. Les chiots qui ne réussissent pas ce
test ne peuvent pas obtenir leur certificat d’élevage et ne peuvent pas être accouplés avec eux.
Les chiens plus anciens approuvés pour la reproduction avant 2016 peuvent n’avoir reçu qu’une
partie de ce test, car le registre précédent n’imposait que les hanches et le Holter. Nous pensons
avoir apporté une amélioration significative avec ces règles. Veuillez contacter votre éleveur si vous
avez des questions sur les tests spécifiques que les parents de votre futur chiot ont subis.
TEST DE TEMPÉRAMENT
Il ne s’agit pas à proprement parler d’un test de santé, mais tous les chiens reproducteurs enregistrés
auprès de l’ISSA doivent passer l’un des tests de bon tempérament suivants pour être autorisés à se
reproduire avec eux : un test de tempérament officiel de l’ISSA à l’âge de 10 mois ou plus ; le test du
chien de maison obéissant avec un test supplémentaire de rétention des plombs.
RADIOGRAPHIES DES HANCHES
Les propriétaires peuvent choisir l’OFA ou le PennHIP à leur discrétion.
La fondatrice de notre race, Tina Barber, a travaillé pendant des décennies pour réduire l’incidence
de la dysplasie de la hanche dans la race Shiloh en utilisant son système LMX (Litter Mate X-ray). En
LMX, il est tout aussi important de radiographier les animaux reproducteurs que les animaux non
reproducteurs, car c’est le score sur l’ensemble de la portée qui vous donne la meilleure indication
de ce que ces chiens produiront.
Par exemple, Tina a découvert qu’un chien reproducteur ayant cinq frères et sœurs ayant obtenu un
score OFA Bon a beaucoup plus de chances de donner lui-même de bonnes hanches, tandis qu’un
chien reproducteur ayant trois frères et sœurs dont les hanches n’étaient pas assez bonnes a plus de
chances de donner de la dysplasie, même s’il a lui-même de bonnes hanches.
En raison du programme LMX, les éleveurs de l’ISSA encouragent vivement tous les propriétaires de
chiots à faire passer un rayon X à leurs chiens ; c’est le seul moyen de garantir que nous élevons des
animaux plus sains. Cela figurera également dans votre contrat.
RADIOGRAPHIES DU COUDE
On pensait autrefois que les problèmes de coude étaient rares chez le berger de Shiloh, car très peu
de cas ont été signalés. Cependant, les éleveurs de l’ISSA ont compris que si nous voulons être sûrs,
nous devons faire des tests. Par conséquent, la radiographie du coude a été rendue obligatoire.
Comme pour le programme LMX pour les hanches, nous espérons que les propriétaires nous
aideront à élever des Shilohs plus sains en faisant examiner les coudes de leurs chiens. Les hanches
et les coudes peuvent être faits en même temps.
MONITEUR HOLTER (EKG CARDIAQUE)
La GSDIVA est une maladie terrible, une arythmie cardiaque potentiellement mortelle chez les jeunes
chiens, qui ne peut être détectée de manière normale. La seule façon de détecter l’arythmie est de
faire porter au chiot un moniteur ECG portable, appelé Holter, pendant 24 à 48 heures.
Les éleveurs de l’ISSA aux Pays-Bas (SSCN) stipulent que les chiots doivent subir un test Holter
lorsqu’ils ont entre cinq et huit mois. Ce n’est qu’en détectant cette maladie que nous pourrons
trouver où elle se cache dans nos lignées, nous assurer que nous ne nous reproduisons pas avec des
chiens atteints et, en fin de compte, éliminer cette vilaine maladie de notre race bien-aimée.
Le mode d’hérédité de cette maladie n’est pas encore totalement compris. Mais si nous savons que
la maladie est apparue dans une portée, nous pouvons prendre de meilleures décisions pour la
reproduction future des chiots de cette portée. Nous ne saurions trop insister sur notre gratitude
envers les nombreux chiots qui nous ont aidés en faisant tester leurs animaux.
AUSCULTATION DU CŒUR
Tous les chiens reproducteurs de l’ISSA doivent passer un test d’auscultation, signé par leur
vétérinaire. Si l’auscultation détecte un souffle ou une éventuelle anomalie, le chien doit alors subir
une échocardiographie pour s’assurer que sa structure cardiaque est normale avant d’être autorisé à
se reproduire. Les éleveurs de l’ISSA qui souhaitent faire l’échographie au lieu de l’auscultation sont
encouragés à le faire.
Pourquoi tester à la fois l’auscultation/échographie et le Holter ? Les troubles détectés par
l’auscultation ou l’échocardiogramme sont de nature mécanique et sont directement liés à la
structure du cœur. En revanche, le Holter enregistre les impulsions électriques qui ne peuvent pas
être détectées par les ultrasons.
TEST D’ADN POUR LA MYÉLOPATHIE DÉGÉNÉRATIVE
La myélopathie dégénérative, ou DM, est considérée comme très similaire à la sclérose en plaques
chez l’homme et entraîne une dégénérescence similaire de la moelle épinière. Il existe un test ADN
pour le DM, qui permet de déterminer si un chien est indemne, porteur ou potentiellement atteint.
Ce test ne s’est pas avéré fiable chez certaines races, mais semble l’être chez les bergers allemands.
En attendant de savoir avec certitude si cela fonctionne pour les Shilohs, l’ISSA rend ce test
obligatoire pour les reproducteurs dont les parents ne sont pas auto-testés. Les porteurs ne peuvent
être croisés qu’avec des chiens testés librement. L’ISSA est très heureuse que le nombre de porteurs
de cette maladie dans notre patrimoine génétique soit actuellement inférieur à une demi-douzaine.
Si le test est exact pour les Shilohs, nous sommes sur le point d’éliminer complètement le DM chez
les chiens de l’ISSA.
ADN DANS LE DOSSIER DE L’UC-DAVIS
L’un des indicateurs les plus importants de la bonne santé des animaux est la diversité génétique.
Nous travaillons actuellement avec UC-Davis pour compléter les tests de diversité génétique dans
notre pool génétique ISSA. Tous les bergers shiloh de l’ISSA nés aux Pays-Bas doivent soumettre leur
ADN à l’université afin que nous puissions obtenir une première évaluation de notre diversité et la
préserver autant que possible. L’éleveur le fera avant que les chiots ne quittent la portée. La perte de
diversité se traduit par une augmentation des problèmes du système immunitaire et des maladies
héréditaires, ce qui est extrêmement important pour assurer un avenir sain à notre race.
Les résultats des tests de diversité sont stockés dans BetterBred et utilisés comme une aide pour
trouver les meilleurs partenaires pour les animaux de reproduction.
CE QUE NOUS NE TESTONS PAS ET POURQUOI PAS
Il existe des tests qui ne sont pas obligatoires mais que certains éleveurs choisissent d’effectuer
quand même. Il s’agit notamment des tests ECVO et des tests TLI. Si le besoin s’en fait sentir, l’AISS
pourrait rendre ces tests obligatoires, mais pour l’instant nous les avons laissés facultatifs.
Le TLI est le test requis pour vérifier qu’un chien est atteint de l’EPI, une maladie du pancréas
répandue dans la race Shiloh. Cependant, un chien testé pour le TLI peut être déclaré normal et
développer la maladie plus tard. Il peut aussi être testé normal mais se révéler porteur et reproduire
la maladie dans sa descendance. Le fait de tester un chien normal pour le TLI avant de le reproduire
peut donc donner un faux sentiment de sécurité. En revanche, si certains symptômes sont présents,
un éleveur d’ISSA doit absolument faire réaliser le TLI pour exclure cette maladie chez un chien
reproducteur potentiel.
Le test ECVO est extrêmement utile pour les races dont les maladies oculaires se développent
rapidement. Actuellement, le test ECVO n’est pas obligatoire, mais nous sommes heureux que nos
éleveurs le fassent.
Chez les Shilohs, le pannus est la seule affection oculaire observée actuellement avec une certaine
fréquence.
Le pannus est une maladie à développement tardif, qui apparaît généralement lorsque les chiens ont
environ cinq ou six ans – après que la plupart des chiens reproducteurs ont déjà eu plusieurs portées.